Grateloup fut le théâtre d'une des dernières persécutions de « sorcière » de la fin de XVIIe siècle : selon les registres de l'Évêché d'Agen, en 1662, une dénommée Catherine Lapeyre fut, semble-t-il, sommairement jugée par un collège d'écclésiastiques à l'abbaye de Clairac et probablement battue à mort par des villageois (« usque ad mortem percussa esse ferunt »). La famille Lapeyre paraît en réalité avoir été de confession calviniste et cet épisode pourrait être l'une des manifestations de la haine interconfessionnelle qui a marqué la vie du village jusqu'au XIXe siècle (nombreuses plaintes et procès mentionnés dans les Archives départementales