Beauville viendrait du latin Bovis villa, ou littéralement la villa (grand domaine de l'époque romaine) des bœufs ; se retrouvant sur le signe héraldique du village. « Bou » étant le bœuf en gascon, le village se serait appelé successivement Bouville, puis déformé en Boville, pour enfin donner Beauville[réf. nécessaire].
Histoire
Beauville a été jusqu'au XVIe siècle le siège d'une importante baronnie de l'Agenais, possession de la famille féodale de Boville puis Talleyrand-Périgord dont l’évêque d’Autun fut le dernier baron.
François de Beauville a mené en 1574 la défense du château contre les protestants.
Bastide oubliée, car non reconnue officiellement encore, malgré des documents retrouvés et semblant en attester[réf. nécessaire]. La spécificité du village, organisé autour d'une place à arcades et situé sur les hauteurs, sont autant d'indices en cette direction.
Saint Roch est le saint protecteur du village. Né vers l'an 1200 à Montpellier, il mourut jeune dans des conditions misérables. Au XVIe siècle, son évocation écarta le fléau de la lèpre qui anéantissait le bétail de Beauville. Une chapelle fut construite en son honneur sur les hauts de Beauville. Elle s'écroula avec le temps. Une croix de pierre la rappelle encore aujourd'hui à côté de l'actuel château d'eau.
Une caserne de gendarmerie était cantonnée à Beauville de 1831 à 1976.